Dans notre cas, nous pourrions comparer ces démarches à un long parcours du combattant.
Tout d’abord, suite à l’acceptation de notre offre par le vendeur, il s’est avéré que notre terrain était traversé par une sentier (une voirie vicinale datant de 1840) qui n’a, au dire des anciens du coin, jamais été emprunté (depuis au moins 40 ans) puisqu’il s’agit d’une pâture clôturée de barbelés et électrifiée. Cette découverte faite par le service urbanisme de la commune est le début des soucis. Car cela aurait dû normalement figuré dans l’annonce de vente à l’agence. Ce qui postposera la signature du compromis de vente mais aussi de l’acte notarié.
Du fait de ce sentier, il a fallu que le vendeur du terrain refasse passer le géomètre pour signifier sur les plans ce sentier. Il a ensuite fallu voir avec la commune les options afin de pouvoir introduire la demande de permis d’urbanisme.
2 options s’offraient à nous, soit procéder à la demande de suppression/modification du sentier d’un côté et suite à la décision introduire la demande de permis d’urbanisme, soit inclure cette demande de suppression/modification dans la demande du permis.
Après de nombreux échanges avec l’agence immobilière, la commune (qui nous conseille la suppression puis se rétracte une fois les plans faits pour nous demander la modification), le géomètre, les vendeurs, l’architecte et la consultation de la région wallonne, nous obtenons de la commune l’autorisation de déposer la demande de permis d’urbanisme en février 2021, non sans mal.